22h... Les écrans nous indiquent qu'on survole le canal du Mozambique et les hôtesses nous invitent à nous remettre en configuration "aterrissage"... Tout en bas, noir absolu. Seuls quelques points lumineux tremblotants nous indiquent qu'on est en phase d'approche. Puis les roues heurtent le tarmac et l'aéroport d'Ivato se dessine dans le hublot... La porte s'ouvre enfin et un souffle d'air chaud s'engouffre dans l'avion. Je m'avance sur la passerelle et respire à pleins poumons. C'est un moment à ne pas rater. Chaque pays, chaque capitale a son odeur indéfinissable et pourtant si particulière.
22h30, le temps de descendre la passerelle, de traverser la piste et "ambiance de là-bas" direct ! UN avion et mora-mora… Attente interminable alors qu’avoir déjà les visas devait accélérer les choses… en gros, il ne se passe rien… nulle part…. aucune file n’avance… Une demi heure de patience avant de récupérer nos bagages. "nothing to declare" et dans la foule des porteurs, des chauffeurs de taxi, des familles, on aperçoit Haingo et sa pancarte. C’est peu de dire qu’on est émus… Cinq mois qu’on échange, qu’on l’imagine au travers de ses SMS ou de ses mails et le voilà devant nous ! Accueil sympathique, le courant passe. On charge les bagages dans le 806 et direction Les Frangipaniers chez Alain le Belge où une chambre nous attend !